Si je ne l'ai pas
Toutes vos options si vous n’avez pas (encore) le diplôme
Un mot d’abord.
Chez DENTA, notre mission première est d’aider
nos utilisateurs à réussir l’internat d’orthodontie.
C’est à cette fin que nous avons conçu notre plateforme, nos outils de révision, nos sessions d’entraînement, nos échanges de copies notées, et l’accompagnement communautaire entre pairs.
Mais nous savons aussi que, malgré les efforts, la passion, et parfois même un excellent niveau, l’internat reste un concours extrêmement sélectif. Chaque année, seuls 10 % des candidats environ sont admis. Cette réalité objective n’a rien d’un jugement de valeur sur les compétences des candidats. Elle reflète surtout la rareté des places disponibles, et la pression qu’elle engendre sur l’ensemble du processus.
Or, nous avons constaté que cette pression peut avoir des effets contrastés.
Pour certains, nier l’échec peut être un moteur : cela permet de se donner corps et âme à la préparation sans se disperser. Pour d’autres en revanche, l’absence de plan B alimente une angoisse croissante à mesure que l’échéance approche. C’est pourquoi nous avons conçu cette section. Non pas pour détourner qui que ce soit de l’internat, bien au contraire. Mais pour lever le tabou de l’échec, réduire la charge mentale liée au concours, et surtout, montrer qu’il existe plusieurs chemins vers une pratique de l’orthodontie, qui peuvent convenir à des profils, des objectifs, et des situations différentes.
Les différentes voies possibles
1. Le Diplôme Universitaire (DU)
Le Diplôme Universitaire d’orthodontie est une option proposée par plusieurs facultés de chirurgie dentaire en France. Il s’agit d’une formation reconnue, qui permet d’acquérir un socle théorique dans le domaine, sans pour autant ouvrir le droit au titre de spécialiste.
Les DU présentent l’avantage d’être universitaires : ils sont encadrés par des enseignants titulaires, souvent reconnus dans leur discipline, et répondent à un format académique clair. La formation est en général concentrée sur une ou deux a nnées, avec un volume horaire réduit (souvent un quart du programme d’internat), et elle ne comprend que très peu – voire pas du tout – de pratique clinique.
Cela signifie que les DU ne permettent pas à eux seuls d’exercer l’orthodontie de manière exclusive, mais peuvent constituer une porte d’entrée ou un complément pour les omnipraticiens qui souhaitent aborder des cas simples, ou s’initier aux concepts fondamentaux.
Il faut également noter que les places en DU sont limitées, parfois autant que celles de l’internat, et qu’ils sont répartis entre plusieurs villes de France. Cela implique pour certains candidats une logistique de déplacement, voire de logement temporaire, à prendre en compte.
En résumé, le DU peut convenir à des praticiens qui souhaitent enrichir leur pratique sans nécessairement changer de spécialisation, ou à ceux qui souhaitent ajouter une corde à leur arc, sans s’engager dans un cursus long ou contraignant.
Ce double fardeau – endettement et absence de revenus – constitue souvent un frein majeur, d’autant plus que ces formations ne permettent pas, en France, d’obtenir directement le titre de spécialiste. En effet, la reconnaissance du diplôme par le Conseil de l’Ordre reste sujette à des interprétations et des vérifications, et ne garantit en aucun cas une inscription automatique comme spécialiste.
2. Les Masters européens
Depuis quelques années, plusieurs universités européennes, notamment en Espagne ou au Portugal, ont développé des Masters en orthodontie ouverts aux praticiens français. Ces formations, bien que relativement récentes, ont attiré l’attention par leur profondeur pédagogique et leur reconnaissance universitaire.
Ces masters se structurent souvent sur trois années complètes, avec une organisation proche de celle d’un internat français. Le volume horaire est conséquent, les matières sont enseignées de manière progressive, et le niveau d’exigence théorique est réel. Les enseignants sont généralement qualifiés, et l’environnement universitaire permet un cadre sérieux d’apprentissage.
Cependant, deux difficultés majeures doivent être prises en compte.
La première est le coût très élevé de ces formations. Les droits d’inscription seuls peuvent atteindre ou dépasser les 75 000 €, sans compter les frais de vie sur place (logement, transport, restauration). La seconde difficulté réside dans le caractère exclusif de l’engagement temporel : il est quasiment impossible d’exercer en parallèle, que ce soit pour des raisons légales ou pratiques. Cela signifie qu’en plus du coût initial, le candidat doit renoncer à toute source de revenu pendant trois ans
L’école Supérieure d’Orthodontie
Flexibilité et innovation
En réponse aux besoins contemporains de formation flexible et axée sur la pratique, l’ESO se présente comme une alternative moderne à l’Internat. Fondée par un ancien chef de département universitaire, l’ESO transpose l’excellence académique dans un contexte plus adaptable et orienté vers la pratique.
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3. Les écoles spécialisées
Enfin, il existe une dernière voie, plus souple mais aussi plus limitée : celle des formations continues dites “modulaires”, comme le CETO ou le CISCO. Il s’agit de programmes courts, souvent orientés vers une technique ou un protocole spécifique (aligneurs, analyse céphalométrique, initiation aux brackets, etc.).
Ces formations sont souvent choisies par des omnipraticiens qui souhaitent s’initier à l’orthodontie sans en faire leur spécialité, ou ajouter une compétence ciblée à leur exercice quotidien.
Leur principal avantage réside dans leur flexibilité. Elles sont peu contraignantes en termes de temps, de déplacements, et de coût. Elles peuvent être suivies en parallèle de l’activité professionnelle.
Mais elles ne permettent pas de construire une pratique exclusive ou de haut niveau, faute d’un enseignement unifié et d’une formation clinique suffisante.
Ce sont donc des formats intéressants pour certains profils, mais qui ne constituent pas une alternative complète à l’internat ou à une école spécialisée.
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Conclusion : un choix à construire, pas à subir
Nous ne croyons pas aux solutions toutes faites. Nous croyons en revanche que chaque praticien a un profil unique, et que la meilleure voie est celle qui correspond à ses aspirations profondes, ses contraintes concrètes, et ses valeurs.
L’internat reste une voie magnifique, prestigieuse, et structurante. Mais il n’est pas la seule.
Chez DENTA, nous continuerons à tout faire pour vous y aider. Mais nous sommes aussi là pour vous accompagner dans l’exploration des alternatives, et pour vous aider, le moment venu, à choisir ce qui vous convient.